(Site dédié aux insignes brochés de l'aéronautique navale)
---
Cliquer sur les miniatures d'insignes, pour agrandir les vues de celles-ci.
-----------------
Insignes commémoratifs
----------
1.- Forces aériennes de l'Atlantique
Ces dernières, rattachées à la 1ère Tactical Air Force, furent chargées en 1944/1945 lors des opérations de nettoyage des poches allemandes de l'Atlantique, d'appuyer nos forces terrestres.
Ces forces aériennes créées le 4-11-1944, comprenaient des groupes de bombardement de l'Armée de l'Air (Béarn, Aunis, Vendée, Saintonge), de reconnaissance (Périgord) et les avions du Groupe aéronaval n° 2 (flottilles 3FB et 4FB sur avions Dauntless).
Les FAA cessent d'exister en octobre 1945.
L'insigne :
Il fut dessiné par le général Corniglion-Molinier commandant de ces forces, et fabriqué ensuite à un certain nombre d'exemplaires.
----------
2.- Corps expéditionnaire en Extrème-Orient.
Selon la revue "symboles et traditions" l'insigne ci-dessus se rapporterait à l'Aéronautique navale française du corps expéditionnaire d'extrème-Orient en 1945/1946. (Symboles et traditions n° 196 de décembre 2005, page 20, n° 8 - Texte de monsieur GESNOUIN). En attente de confirmation.
----------
3.- Mission Salamandre en 1991
La mission Salamandre a concerné le P.A Clemenceau et le croiseur Colbert en 1991, lors de la guerre du Golfe (Koweit). Le Clemenceau lors de cette mission ne servit pas en tant que porte-avions, mais plutôt en tant que transport....
----------
4.- Missions Balbuzard
Les missions Balbuzard ont été effectuées en Adriatique à partir des P.A Clemenceau et Foch en 1993 et 1994.
----------
5.- Qualification sur avion Crusader
Vers 1985, alors qu'il était question de mettre à la retraite ce vénérable serviteur, furent réalisés 2 modèles d'insignes honorant cet appareil et ses pilotes.
Deux insignes furent fabriqués par la firme Drago, puis distribués. Le Crusader quant à lui, refusant une retraite anticipée, ne l'accepta qu'en 1999....Pour celui en écu ci dessous (offert par un pilote), apparait sur son verso le numéro du titulaire (rang d'ancienneté) ainsi que son nom. J'ai volontairement caché le nom et le n° de rang d'ancienneté.
Le dessin de cet insigne a été réalisé par le Mtre pilote Roland Peltre.
-------------------
6.- Croisière noire
Au mois de juin 1933, le gouvernement français ordonna à l'armée de l'air naissante d'effectuer avant la fin de cette année là, un voyage de groupe en Afrique française. Ce long voyage devait être effectué par 28 Potez 25 version TOE. Le commandement de toute cette formation aérienne fut confié au général Vuillemin, ancien pilote de la première guerre mondiale.
Alors que cette expédition était surtout une tournée de propagande au profit de la seule armée de l'air et que l'organisation lui en incombait exclusivement, la participation de l'aviation maritime n'avait évidemment pas été envisagée. Lorsque cette nouvelle fut connue, les réactions au sein de la marine furent très vives et pour calmer les esprits, le ministre de l'air imposa la présence de marins aviateurs dans cette aventure. C’est ainsi que 2 appareils (n° 2213 et 2124) pilotés par des marins furent ajoutés aux 28 autres. Sept marins constituèrent la présence de l’aviation maritime :
- LV Chassin, chef de la cellule marine avec le PM Guilhem.
- LV Mathon et PM Le Bihan à bord de l’appareil n° 2213.
- LV Paquier et PM Queugniet, à bord de l’appareil n° 2154.
- PM Dieudonné à bord de l’appareil n° 2214 qui emmenait comme passager le capitaine mécanicien David de l’Armée de l’Air.
La préparation de ce voyage aérien demanda beaucoup d’efforts (mise en place tout le long du parcours, de stocks de carburant, de pièces de rechange, logement du personnel, aménagement des terrains etc…..).
Pour cette escadre de circonstance un insigne fut choisi et c'est celui de la célèbre cocotte de la première guerre mondiale chère à Vuillemin qui fut adopté. Trois de ces gallinacés figurèrent sur l’insigne (Rouge pour la section de commandement qui comprenait 3 appareils - blanche pour le premier groupe qui comprenait 2 escadrilles dotées chacune de 6 appareils - bleue pour la deuxième groupe comprenant également 2 escadrilles dotées chacune de 6 appareils). L’arrière garde était composée de 3 appareils.
Les 3 équipages de la marine (Paquier, Chassin et Mathon) figuraient dans les "cocottes bleues".
C’est en définitive du 6 au 8 novembre 1933 que l’ensemble de cette armada s’envola d’Istres, direction Perpignan puis Los Alcazares en Espagne. Le lendemain départ vers le Maroc où à Rabat un accident d’atterrissage provoqua l’abandon du LV Chassin.
Les jours suivants virent les étapes suivantes : Colomb-Béchar, Adrar, Bidon 5, Gao, Niamey, Zinder, Fort Lamy, Fort Archambault et Bangui. Le retour se fit vers Niamey, Zinder, Fort Lamy, Bangui etc.. En raison du mauvais temps sévissant sur le Maroc l’ordre fut donné de terminer le périple à Alger. Finalement les appareils après escale aux abords de cette ville purent à nouveau rejoindre le Maroc puis l’Espagne et enfin arriver au Bourget le 15 janvier 1934.
L'insigne métallique réalisé par la maison Augis :