Insignaero
(Site dédié aux insignes brochés de l'aéronautique navale)
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Sur la BAN de Lanvéoc Poumic, est créée le 24 mai 1945 une escadrille dont la mission est d'assurer aux élèves de l'école navale, l'instruction et la navigation, et pour certains l'initiation aux vols. Cette mission est assurée avec divers appareils (Avro-Anson, Stinson 105, et Junkers 52). Cette escadrille est nommée 50S le 1-1-1946. En 1949, se développe l'aéro-club de Lanvéoc-Poulmic, doté de Stampe réservés à l'école navale.
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En juillet 1958, la 50S se transforme sur hydravions Sunderland et forme des pilotes à partir de l'hydrobase de Lanvéoc. Ces hydravions sont retirés en 1961 et sont remplacés par des avions terrestres JRB-4.
L'escadrille est dissoute le 1-4-1964 et remplacée par une section de vols sportifs (S.V.S).
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Son emblème :
Il s'inspire de celui de l'Ecole navale et représente le Borda (nom de 3 vaisseaux qui abritèrent l'Ecole navale entre 1840 et 1914).
En juillet 1958, la 50S se transformant sur hydravion Sunderland et formant des pilotes sur l'hydrobase de Lanvéoc-Poulmic, l'insigne au Borda est modifié avec récupération du poussin sortant de l'oeuf de l'ex-escadrille 53S. Cet insigne sera homologué sous le numéro M635 par décision n° 948 EMM/CAB du 10 novembre 1959.
Insignes brochés de la période 1945-1964
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Succédant à la S.V.S, l'escadrille 50S renait le 1-11-1984, dotée de Morane-Rallye MS 880.
Le 30-8-1996, l'escadrille 51S étant dissoute, son école d'initiation au pilotage (E.I.P) est confiée à la 50S (qui devient E.I.P/50S). Ainsi, des Mudry CAP 10, viennent renforcer son parc aérien.
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En 2013 les M.S 880 Rallye après 39 ans de service au sein de l'escadrille, sont remplacés par des Cirrus SR.20.
Insignes brochés de 1984 à nos jours
Pour les modèles J.Y Ségalen (JYS) il existe les années 1996 et 1998. Je recherche l'année 1996.
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Quelques écussons en tissu :
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La première escadrille (1945-1961)
Le 15 février 1945 sur la BAN de Khouribga au Maroc, une escadrille d’entrainement, destinée aux pilotes n’ayant plus volé depuis 1942, permet à ces derniers de suivre un cours de rafraichissement d’une durée de deux mois.
Par la suite cette escadrille qui est nommée 51S le 1er janvier 1946, commence à compter d’octobre 1945 à donner une formation élémentaire aux futurs pilotes de l’Aéronautique navale. Parmi ses appareils on peut y voir évoluer tout d’abord, cinq Taylorcraft, deux Stinson, six Caudron Goéland, six Nord 1002, un Morane Saulnier 315, cinq Wellington et un North Américan NAA-64 (Le nombre de ces appareils fluctuant au cours du temps).
La liste des types d’appareil ayant servi à la 51S est la suivante : Stinson (02.45-11.45), Taylorcraft (02.45-06.48), Goéland (04.45-09.48), Nord 1002 (04.45-06.48), MS 315 (06.45-12.46), Wellington (07.45-09.48), NAA 64 (09.45-10.47), SNJ-3 (01.47-08.49), Nord 1101 (01.47-10.47), MS 500 (09.47-09.48), NAA 57 (03.48-09.48), Stampe SV-4 (11.48-05.57), SNJ-4 (07.53-03.61), MS 733 (03.57-03.61).
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A partir de novembre 1948, et jusqu’en 1952, les élèves sont formés sur un seul type d’appareil : le Stampe-Vertongen SV-4.
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Puis à partir de 1952, l’escadrille sera dotée de North-Américan SNJ-4. En janvier 1957 des Morane Saulnier 733 commencent à y être affectés et 29 appareils de ce type armeront la formation jusqu’en 1961.
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Cette première escadrille 51S est dissoute le 1er avril 1961 et son personnel affecté, va alors rejoindre la section Marine de Cognac.
Par décision n° 2589 EMGM/Aéro.3 du 4 octobre 1946, l’insigne de l’ex section d’entrainement de Karouba en Tunisie est attribué à l’escadrille 51S de Khouribga au Maroc.
Deux façonniers parisiens (Courtois et Drago), vont chacun de leurs côtés réaliser des insignes brochés pour l’escadrille. Ci-dessous trois modèles : Celui répertorié "A" d’une hauteur de 35mm concerne la maison Courtois. Celui répertorié "B" d’une hauteur de 32 mm est en argent émaillé et de fabrication Drago. Celui répertorié "C", toujours de fabrication Drago, est réalisé en métal ordinaire émaillé.
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La deuxième escadrille (1985-1996)
En mars 1985 sur la BAN de Rochefort, l'escadrille 51S renait de ses cendres (succédant au CPAN et à la section initiation au vol, installés sur ce terrain depuis 1983). Dotée de Morane Saulnier 880 Rallye et de Mudry CAP.10B, elle a pour mission l'école d'initiation au pilotage (E.I.P).
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Ses MS.880 Rallye sont affectés en 1988 à l'escadrille 50S. L'E.I.P-51S est dissoute le 23-07-1996, ses CAP.10B étant à leur tour, reversés à la 50S.
Héritière à son tour de l’insigne de l’ex section d’entrainement de Karouba et de l’escadrille 51S de Khouribga, la 51S de Rochefort va tout d’abord faire réaliser un insigne broché reprenant la version du pingouin Baharia. (insigne homologué sous le numéro M849 par décision n° 85 EMM/CAB du 3 février 1986). Cet insigne broché, fabriqué par la maison Drago de Paris est similaire à celui montré au dessus (en fabrication Drago rue Olivier Métra).
En 1990, l’insigne de l’EIP /51S est modifié : A l’ancien pingouin Baharia coiffé d’une chéchia, chevauchant un quartier de lune, succède un pingouin doté d’une casquette blanche et évoluant entre ciel et mer, le tout sur fond de soleil levant et pingouin regardant une étoile de pilote confirmé. Ce nouvel insigne est dû à l’initiative du CC Millet commandant l’escadrille de 1989 à 1992. Cet insigne sera homologué sous le numéro M923 par décision n° 361 CEMM/CAB du 21 août 1990. Le dessin de cet insigne est décrit de cette façon dans le texte d’homologation : Ecu d’azur clair chargé d’un soleil d’or sortant d’une mer d’azur foncé à 3 vagues séparées par 2 filets d’or et sur lesquels marche un pingouin de sable et d’argent à l’œil d’or. Tourné vers le flanc dextre du motif et coiffé d’une casquette de sable et d’argent, le pingouin regarde une étoile à 5 branches d’or bordée de sable placée dans le coin supérieur gauche : les 2 branches inférieures de l’étoile étant plus longues et en particulier celle de droite. Au chef, d’azur foncé chargé de l’emblème de l’Aéronautique navale (une ancre ailée d’or chargée d’une étoile du même).
Trois insignes brochés sous ce nouveau dessin vont alors voir le jour. Le premier répertorié est une réalisation de la maison Drago de Paris. Le deuxième d’une hauteur de 30 mm a vu le jour sous la marque Diagram. Quant au troisième d’une hauteur de 36 mm, il a été réalisé par J.Y Ségalen (éditeur de la région toulousaine).
Pour le modèle JYS (J.Y Ségalen) il existe les annes 1996, 1998 et 2000. Je recherche l'année 2000.
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Ecusson en tissu :
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puis
puis
Après dissolution de l'école du personnel volant le 25 juin 1940, une deuxième EPV existe entre le 8 août 1941 et le 1er décembre1942 à Fréjus-Saint Raphaël.
Une troisième EPV est créée en juillet 1943 à Agadir au Maroc, au sein de l'escadrille 2B, sur Glenn-Martin, Goéland, LeO 451, Potez 63.11 et Leo 257.bis. Cette école déménage à Thiersville en Algérie en mai 1944 et prend ensuite ses quartiers à Lartigue en octobre. Parmi ses appareils on peut y voir quelques : Glenn-Martin 167F, Cessna C.78, LeO 257 bis, LeO 45, Potez 63.....
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Cette 3° école du personnel volant installée à Lartigue, devient escadrille 52S le 1-1-1946. Divers avions lui sont affectés : Glenn-Martin 167F, Morane-Saulnier 472, MB 161 Languedoc etc.
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L’escadrille 52S en tant qu’héritière de l’ex EPV d’Hourtin, conserve l’insigne de cette dernière et fait réaliser par la maison Drago de Paris ses tous premiers insignes brochés, représentés ci-dessous et d’une hauteur de 27 mm.
Selon les archives de la maison Drago, un marché de 500 insignes fut passé en avril 1948. Une partie de ces insignes fut livrée en août 1948 et l'autre en janvier 1949 (30 insignes en argent furent également fabriqués). C'est donc au moment du changement d'appellation de l'escadrille, passant de 52S à 56S, que ces premiers modèles d'insignes virent le jour.
Le 1er octobre 1948, cette première escadrille 52S est débaptisée et devient 56S (école du personnel volant et radaristes : EPVR).
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En mars 1951, elle quitte Lartigue et rejoint sa nouvelle base d'affectation : Agadir au Maroc. Durant les années 50, l'éventail de ses appareils peut se présenter ainsi : 3 ou 4 SO.95 et 15 SO.94, 7 à 8 MB 161 Languedoc, 4 Junkers 52, des SNJ-4 et même à partir de 1959 des TBM Avenger.
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Elle quitte Agadir en septembre 1960 et s'installe à Lann Bihoué où elle réside jusqu'en mars 1964, Toujours à Lann Bihoué, elle perçoit des C.47 (DC3 Douglas) en 1962.
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En 1953, la maison Drago de Paris, commence à réaliser de nouveaux insignes brochés pour l’EPV. Ces insignes plus grands que ceux de la première version ont une hauteur d’environ 33 mm. En voici quelques uns ci-dessous dont l'homologation a été faite sous n° M533 par décision du 30 mai 1954.
A partir d'avril 1964, l’EPV/56S s'établit à Nîmes-Garons où à cette époque elle dispose de Beechcraft SNB5/JRB4 et de DC3 (C47). Les Beechcraft lui sont retirés en 1971, et les C.47 en 1984. A partir de 1982, 2 à 3 Piper-Navajo arrivent au sein de l'escadrille, ces derniers ayant pour but de former les futurs pilotes et navigants sur Breguet 1050 Alizé, Atlantic et autres Atlantique.
Toujours en 1982, la 56S commence à percevoir pour l'instruction en vol, des Nord 262.
L'escadrille est dissoute le 4-09-2002, mais son école continue d'exister en empruntant les avions des flottilles présentes. Finalement le 1-09-2010, l'EPV devient un simple service de la base.
En 1989, l’éditeur toulousain Jean Yves Ségalen, produit un insigne broché pour l’escadrille. Il mesure 35 mm de haut. Ce sera l’un des derniers modèles d’insigne réalisé pour la 56S. Il existe avec les années 1989, 1990, 1995 et 2000.
Liste de tous ses aéronefs (de 1943 à la dissolution) : Caudron Goeland (07.43-08.43), Potez 567 (07.43-09.43), LeO 45 (07.1943-04.1944), Potez 63 (07.1943-04.1944), Martin 167F (08.43-01.49), LeO H257 bis (09.1943-07.45), Taylorcraft (02.44-06.46), Cessna C.78 (05.1944-10.45), Dewoitine 520 (05.44-10.46), MS 315 (06.44-06.45), NAA 75 (08.44-09.45), Caudron Simoun (08.44-07.47) puis (06.49-07.49), Stinson (08.44-03.45), MS 230 (11.44-05.45), Catalina (12.44-01.47) puis (09.54-08.55), Walrus (02.45-12.46), Wellington (02.45- 03.51), Ju 52 (04.45-01.48) puis (03.51-12.60), NC 701 (04.46-07.47), Anson (05.46-12.50), MS 502 (07.46-03.47) puis (04.49-12.52), Spitfire (01.47-03.47), Caudron C800 (1947), SO95 (09.49- 01.60), MS 474 (01.51-03.52), SO94 (03.51-09.58), SNJ-4 (07.52-01.59), Bloch 161 Languedoc (06.55- 05.62), TBM (01.59-02.60), Lancaster (01.59-05.60), Beechcraft JRB-4 (01.60-11.1971), Alizé (07.61-03.64), C-47 ( 11.62-07.1984), Nord 262 (12.1982-09.2002), Piper PA31 Navajo (05.1983-xx.1993).
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Quelques écussons en tissu :
Renaissance de l'insigne de l'ex-escadrille 56S
Le Centre d’entraînement et de formation de l’aéronautique navale (Cefaé) est né en 2016 sur la B.A.N de Lann Bihoué, de la fusion de l’école du personnel volant et du groupement d’entraînement et d’instruction de Lann-Bihoué. On y forme et entraîne tous les membres d’équipage de patrouille maritime et de surveillance (sauf les pilotes). Quatre spécialités y sont enseignées : hélicoptériste, acousticien, navigateur et électrotechnicien de bord.
La deuxième
Destinée à servir de transition à l'escadrille 51S de pilotage, la 52S voit le jour à Khouribga au Maroc le 1-1-1949.
A ses débuts elle est dotée de SNJ-3 qu'elle conservera jusqu'en octobre 1949. Puis durant son existence, elle sera dotée de : Morane-Saulnier 474 Vanneau (1949/1952), de Nord 1002 et de SNJ-4.
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 1953 : SNJ de l'escadrille 52S de Khouribga. (Collection personnelle) |
Elle est dissoute le 1-10-1957, sa mission étant reprise par la 51S qui assure dorénavant les missions d'initiation et de perfectionnement.
Son insigne homologué le 12-7-1951 sous le n° M.503, représente le panneau de circulation routière "Attention Ecole" !
Deux insignes brochés réalisés par Drago ont vu le jour à cette époque :
La troisième
Notons qu'en janvier 1961, une escadrille 52S sur avions Lancaster (issus de la partition de l'escadrille 55S quittant Agadir pour Aspretto avec ses avions Beechraft), voit le jour à Port Lyautey. Elle sera dissoute en janvier 1962. Cette escadrille sur Lancaster n'a pas eu d'insigne. Il est regrettable qu'à l'époque personne n'ait pensé à utiliser l'emblème qui avait été auparavant refusé pour la 55S (chauve-souris et Lancaster)...
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La quatrième
Une section d'avions Xingu, est mise en place à Lann Bihoué à compter du 1-1-1983. Celle-ci devient escadrille 52S, le 1-9-1983 et sert de support à l'école de spécialisation sur multimoteurs (ESM).
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Elle est dissoute le 1-9-1997 et devient C.E.I Lann Bihoué (la formation des pilotes sur multimoteurs étant confiée à l'EPV/56S entre 1999 et 2002, ainsi qu'à l'école d'Avord de l'Armée de l'Air). LE C.E.I devient C.E.IP.A.M (Centre d'entrainement d'instruction de préparation d'analyse des missions) en 2004.
L'emblème de cette nouvelle escadrille 52S, a été le même que celui de son ainée.
L'insigne de chez JYS placé eu centre concerne la dissolution de l'escadrille. Celui placé à droite intéresse le CEI de Lann Bihoué (ce dernier existe avec les années 1998 et 2000).
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Ecussons en tissu de l'escadrille 52S :
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Ecussons en tissu du C.E.I :
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Ecusson en tissu du C.E.I.P.A.M :
L'école de pilotage d'hydravions est recréée le 1-6-1946 à Hourtin par décision n° 11174 EMGM/Aéro du 18 avril 1946. Son escadrille est la 53S, formée par le personnel et le matériel de l'escadrille 2S dissoute sur cette même base le 1-6- 1946.
Le parc de ses hydravions évolue de la façon suivante : Loire 130 (06.1946 -07.1948), Latécoère 298 (06.1946-11.1948), Dornier 24 (06.1946-12.1953), Supermarine Walrus (06.1946-10.1951), SCAN20 (08.1948-10.1953), Noroit (07.1953-11.1954), Sunderland (04.1955-06.1958).
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Elle quitte Hourtin en février/mars 1950 et s'installe à Karouba en Tunisie. En 1955, n'étant plus armée qu'avec des Sunderland, elle quitte Karouba et rejoint Dakar-Bel Air.
Elle est dissoute le 1-7-1958 et intégrée à la flottille 27F.
Par lettre n° 2351 EMG/Aéro/3 du 3 septembre 1946, l’insigne de l’ancienne école de pilotage d’hydravions est attribué à l’escadrille 53S. Le tout premier insigne broché a été réalisé par Arthus Bertrand de Paris. Il mesure 34 mm de haut et a vu le jour durant l'année 1947.
Par la suite, la maison Drago lance à son tour des séries d’insignes de ce type et d’une hauteur de 32 mm. La "première fournée" se situant entre mai et octobre 1948. Voici toute la série :
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Sujet déjà traité dans le chapitre "Aviation embarquée à compter de 1946".
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Le 1-10-1948 sur la BAN de Port Lyautey au Maroc, l'école de spécialisation sur multimoteurs voit le jour sous le nom d'escadrille 55S.
Elle déménage pour rejoindre Agadir en juillet/août 1950.
Lors de sa création, elle est dotée de Caudron C.449 Goéland ainsi que de Wellington.
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Les Wellington sont remplacés progressivement à partir du printemps 1952 par des Avro-Lancaster et l'escadrille en possèdera jusqu'à 14 exemplaires.
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A l'automne 1953, une vingtaine de Beechcraft SNB-5 prêtés par la marine américaine, se substituent aux Goéland (Quelques Beechcraft version JRB-4 s'y ajoutant au printemps 1968).
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En janvier/février 1961, la 55S quitte le Maroc. Ses Lancaster sont affectés à l'escadrille 52S de Port Lyautey et ses 14 Beechcraft la suivent jusqu'à Aspretto (terrain de Campo dell'Oro) en Corse, lieu où l'escadrille vient d'être affectée.
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Les Nord 262 arrivent en fin d'année 1970 et ses Beechcraft lui sont retirés au 1er juillet 1973, laissant définitivement la place à ces derniers.
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Le 1-9-1986, la 55S est dissoute et à cette même date l'école de perfectionnement sur multimoteurs est confiée à l'escadrille 52S de Lann Bihoué.
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Son insigne dessiné en 1949, représente un canard figurant l'élève pilote à bord d'un bimoteur Wellington ou Goéland, équipant la 55S à l'époque. Cet élève est guidé par une étoile et 4 rayons schématisant le "radio-range". L'insigne a été homologué sous le numéro M552 le 30 mai 1954.
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Quelques écussons en tissu :
En 1956, le commandement de l'escadrille, décida de son propre chef de changer la symbolique de l'unité et fit réaliser par la firme Drago, un insigne arborant un Lancaster dans l'étoile chérifienne, le tout sur fond translucide représentant une chauve-souris (animal symbolisant les vols sans visibilité de nuit). Une fois la réalisation de l'objet achevée, le service d'homologation auquel le dessin fut présenté, refusa catégoriquement d'entériner celui-ci et l'escadrille dut se résigner à conserver la symbolique d'origine. Cet insigne mesure 32 mm de haut et a été réalisé par la maison Drago. Ce modèle d'insigne comporte un ou plusieurs exemplaires en argent (ci dessous en voici un, présenté à gauche).
Comme indiqué plus haut dans l'historique de la 52S, il est regrettable que l'escadrille 52S de Port Lyautey sur Lancaster n'ait pas eu l'idée de reprendre cet insigne comme emblème.
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Suite :
Après la dissolution de la 55S, la spécialisation sur avions multimoteurs s'effectuera tout d'abord sur la BAN de Nîmes-Garons au sein du CEIPAM (Centre d'Entrainement, d'Instruction, de Préparation et d'Analyse de Mission) puis par la suite dans une section marine sur la base aérienne d'Avord.
A ce jour aucun insigne de la section marine d'Avord n'a vu le jour, seul un écusson (rappelant la 55S) a été fabriqué.
Première escadrille 57S ( 1953- 1962)
De 1951 à 1954, les cours de l'école de chasse pour l'Aéronautique navale, sont dispensés sur la base aérienne 708 de Meknès au Maroc, au sein d'une section Marine.
Les besoins de l'Aéronautique navale augmentant et cette section ne pouvant suffire, une escadrille répondant à cette mission est créée en juin 1953 sur la BAN Lartigue en Algérie. Dotée de SNJ-4, de Hellcat et de Vampire, elle prend la dénomination d'escadrille 57S.
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Elle est transférée à Khouribga au Maroc en octobre 1954. Lorsqu'elle quitte Khouribga en mai 1961 pour être affectée à Port Lyautey, son parc aérien comprend un grand nombre d'appareils (SNJ-4, F4U-7 Corsair , Fouga et Vampire).
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Elle est dissoute en janvier 1962, son personnel allant armer la section Marine de l'école de chasse à Tours.
Son emblème peint sur avion représente un aiglon noir sortant de son oeuf éclaté et contemplant une étoile d'or (Etoile du pilote confirmé). Sur l'insigne broché, réalisé par la maison Drago l'étoile d'or a été remplacée par une étoile chérifienne. Homologation faite sous le numéro M593 par décision n° 113 EMM/CAB/Marine Maroc du 15-11-1955.
Nota : L'insigne (avec l'étoile d'or) a été repris après dissolution de la 57S au Maroc et transfert de la formation de chasse à l'Armée de l'Air, par le 1er escadron d'instruction en vol GE 314 de Tours baptisé "Jean Lenglet" le 15-02-1962 (Lieutenant de vaisseau officier d'appontage de l'Arromanches, disparu en mission le 7 novembre 1951 en Annam).
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Deuxième escadrille 57S (1981 et continue...)
Le 1-4-1969 sur la BAN de Landivisiau, voit la naissance d'une section de Fouga CM.175 Zéphyr, comportant 6 de ces appareils (En octobre 1971, cette section se voit réduite au nombre de 4 pour ce type d'avion).
Le 1-5-1972, la section Fouga est dissoute et donne naissance à une nouvelle unité, la S.R.L (section réacteurs de Landivisiau), qui abandonne aussitôt les Zéphyr (eux reversés à la 59S), et qui s'équipe avec des quadriplaces Morane-Saulnier 760 Paris.
En fin d'année 1972, 10 appareils de ce type constituent la dotation de l'unité. Deux Falcon-10-mer rejoignent la S.R.L en 1975 (D'autres appareils de ce type venant par la suite, renforcer l'unité).
Le 1-9-1981, la S.R.L devient escadrille 57S, tout en conservant ses Morane-Saulnier 760 aux côtés des Falcon-10.
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Les Morane-Saulnier 760, lui sont retirés en septembre 1997 et à compter de cette date, l'escadrille ne possède plus que des Falcon-10-mer.
On retrouve sur l'emblème de cette nouvelle unité, l'aiglon noir de la première 57S enfin sorti de sa coquille. Cet aiglon est surmonté d'une hermine de Bretagne. Insigne homologué sous le numéro M775 par décision n° 795 EMM.CAB du 3 décembre 1981.
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Quelques écussons en tissu :
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Sujet déjà traité dans le chapitre "Aviation embarquée à compter de 1946".
Sujet déjà traité dans le chapitre "Aviation embarquée à compter de 1946".
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L'Ecole de l'Aéronautique navale (E.A.N)
Nota : Le texte ci-dessous a été emprunté à "Net Marine".
L'idée d'organiser la formation des pilotes de la marine prend corps dès la montée en puissance de l'aviation militaire, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Dès 1922, les pilotes de la marine sont formés à Rochefort, puis en 1929 à Versailles en interarmées dans les écoles de l'armée, puis au sein de l'armée de l'air, toujours à Versailles.
Avec la construction de l'école de l'air, une structure marine au sein de cette école devient incontournable. Cette structure s'implante sur la base école de Salon-de-Provence en 1941. Elle s’appelle successivement, "détachement marine du centre-école de l'armée de l'air" , "section marine école" » ou encore, "école des officiers brevetés d'aéronautique" . Depuis 1994, elle se nomme école de l'aéronautique navale, ou EAN. En 2009, l’EAN est transférée sur la base aérienne 709 de Cognac.
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Aucun insigne métallique concernant cette école n'ont été produits. Seuls des tissus ont vu le jour (Ceux répertoriés "A" et "B"concernent l'EAN à Salon de Provence, les autres concernent Cognac).
Pour l'école de l'A.N à Salon de Provence : Symbolique homologuée M 988 par décision du 13-06-1996.
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La section Marine école de Dax
Le Détachement Ecole Aéronautique Navale (DEAN) a été intégré à l’école de l'ALAT dès le 1er janvier 1964. Dépendant initialement de l'EAN de Salon de Provence, elle dépend à partir du 24 juillet 2009 de Cognac. Le DEAN de Dax est composé d’élèves pilotes marins effectuant la première partie de leur formation sur la base. Une fois brevetés, ils rejoignent l’école de spécialisation sur hélicoptères embarqués de Lanvéoc-Poulmic.
Aucun insigne métallique n'a été produit. Seuls des tissus ont vu le jour.
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L'école du personnel pont d'envol (EPPE)
L'école de l'aviation embarquée (E.A.E) a vu le jour à bord du porte-avions Arromanches en novembre 1946. Cette école s'installe ensuite sur la BAN d'Hyères en 1965. Elle devient centre de formation de l'aviation embarquée (C.F.A.E) en 1993 puis est renommée Ecole du personnel pont d'envol (EPPE) en 1996.
Stationnée sur la BAN de Hyères dans le département du Var, l'EPPE assure la formation théorique et pratique du personnel responsable de la mise en œuvre des aéronefs à bord des porte-avions et des bâtiments porteurs d'hélicoptères.
Aucun insigne métallique n'a été créé à ce jour. Seul un modèle d'écusson en tissu existe :
