Insignaero

Cliquer sur les miniatures, pour agrandir les vues de celles-ci.

Les bâtiments porteurs d'hélicoptères

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A noter que depuis le début des années 1990, la plupart des bâtiments ne font plus réaliser d'insignes en broches. La grande majorité des fabricants d'insignes (Drago, Arthus Bertrand, Courtois etc.) ayant fermé leurs portes, il est plus facile et moins onéreux pour les unités de faire réaliser des badges en tissu (patchs). Toutefois à partir des années 2010, une autre mode semble emballer les marins. Il s'agit  des "coin's" (insignes bifaces sans épingle).

P.H.A (ex B.P.C) type Mistral

   A ce jour, 3 bâtiments de ce type ont été construits pour notre Marine. Il s'agit des : Mistral, Tonnerre et Dixmude. Désignés bâtiments de projection et de commandement jusqu'en 2019, ils ont pris ensuite la dénomination de bâtiments porteurs d'hélicoptères amphibie. Ils mesurent 199 mètres de long pour 32 de large et ont un déplacement à pleine charge de 21.300 tonnes. Construits par 2 groupes différents (DCN Brest et Chantiers de l'Atlantique à St Nazaire), ce sont en même temps des porte-hélicoptères d'assaut et des navires-amphibie.  Ils peuvent embarquer 40 chars de l'Armée de terre et jusqu'à 16 hélicoptères. Ils peuvent également servir de navires-hôpitaux et de bâtiments de commandement pour un Etat-Major.  Les installations aviation comprennent un vaste pont d'envol et hangar pour hélicoptères. -  2 ascenseurs pour la manutention de ces derniers et toute une batterie d'appareils électroniques (radar d'approche, indicateurs de pente et de descente etc.).

De mistral, vent violent et souvent trés froid qui  concerne le nord du bassin de la Méditerranée occidentale (Vallée du Rhône, Provence et Languedoc côté Est).

Bâtiments ayant porté ce nom : Un torpilleur (1901- 1925) - Un autre torpilleur (1925-1950) - Le BPC présenté ci-dessous.

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Mis en chantier à Brest le 10-7-2003 et à Saint-Nazaire le 13-10-2003. - Après assemblage, lancé le 6-10-2004. En service le 5-12-2006. Il est affecté actuellement à Toulon.

Ses insignes : Homologation M 1069 par note 117 CEMM/Cab du 23-05-2005.

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Ecussons en tissu :

De tonnerre, bruit de la foudre.

Bâtiments ayant porté ce nom : Une galiote à mortiers (1696-1713) - Une canonnière (1762-1768) - Un vaisseau (1808-1809) - Un aviso à roues (1836-1872) - Un garde-côtes cuirassé (1875-1920) - Un chaland cuirassé (1952-1955) - Le BPC présenté ci-ddesous.

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Mis en chantier à Brest le 26-08-2003 et à Saint-Nazaire le 05-05-2004. - Après assemblage, lancé le 26-07-2005. En service le 01-08-2007. Il est affecté actuellement à Toulon.

Son insigne : Homologation M 1084 par note 139 EMM/Cab du 28-03-2006.

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Ecussons en tissu :

  Avant propos : En 1914, la bataille de l'Yser s'engage le 16 octobre. Stationnée à Dixmude, une brigade de 6500 fusiliers-marins sous les ordres de l'amiral Ronarch, a pour mission de tenir à tout prix face à l'ennemi allemand durant 4 jours, en attendant d'être relevée. Malgré les assauts et les bombardements ennemis les plus acharnés, Ronarch et ses hommes tiendront pendant 25 jours et les Allemands ne passeront pas. Sur les 6500 fusiliers-marins que comptait la brigade, plus de 3000 furent tués, blessés ou portés disparus.

Unités de la Marine française ayant porté le nom de Dixmude : Un dirigeable (1920-1923) - Un transport d'aviation (1945-1966) - Le BPC présenté ci-dessous.

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Mis en chantier le 20-01-2010 à Saint Nazaire. Mis à flot le 17-09-2010. En service le 27-07- 2012. Affecté actuellement à Toulon.

Ses  insignes : Homologation M 1100 par notr 0-9100-2011 du 21-03-2011.

    Le 2ème modèle est une miniature d'une hauteur de 21 mm. 

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Ecussons en tissu :

Le tissu placé en 2° position  sse rapporte aux commémorations effectuées du 6 au 19 octobre 2014 en Belgique, lors du centenaire de cette bataille.

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Frégates multi-missions (FREMM) type Aquitaine

Les FREMM sont des frégates de la classe des 6 000 tonnes qui mettent en œuvre des capacités antinavires (missiles mer-mer), des moyens d’autodéfense contre les sous-marins (torpilles MU 90), ainsi que des capacités d’autodéfense anti-aérienne (missiles ASTER 15) et une capacité de frappe dans la profondeur (missiles de croisière navals) pour la version anti sous-marine (ASM) ou de défense aérienne pour la version à capacité de défense aérienne renforcée (missiles Aster 15 et 30). Ces frégates embarquent l’hélicoptère NH90 NFH Caïman marine. (Source ministère de la défense).

Ce type de bâtiments n'a jamais, à ma connaissance, fait réaliser d'insignes métalliques. Seuls existent des tissus (patchs )ou des "coin's" insignes bifaces sans épingle). Pour chacunes de ces frégates j'ai fait figurer le tissu symbolique et le "coin" si il existe..

 Généralités sur les FREMM

Ecussons en tissu :

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AQUITAINE

Du nom de l'ancienne région administrative du Sud-Ouest de la France.  

Bâtiment ayant porté ce nom : Un transport (1890-1927) - La frégate présentée ci-dessous.

En chantier le 16 mars 2007 en tant que frégate ASM. Mise à flot le 4 mai 2010. Livrée à la Marine le 23 novembre 2012. En service le 02 décembre 2015.

Sa symbolique a été homologuée M 1102 le 24-06-2011 par note 019180-2011 de l'état major de la Marine avec cette description héraldique : "Cercle d'argent comprenant un ancien écu français de gueules au léopard d'or, aux griffes et à la langue d'azur, positionné sur une ancre de marine cablée. L'ancre est chargée d'une banderole d'or portant la devise latine en lettres capitales de sable : "LILIA SOLA REGUNT UNDAS" (seuls les lys gouvernent les eaux). Le tout est accompagné de part et d'autre de l'anneau de l'ancre, de l'inscription en lettres capitales de sable "frégate Aquitaine".

"

Ecussons en tissu :

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PROVENCE

Du nom de l'ancienne province du Sud-Est de la France (De nos jours on dit région PACA).

Beaucoup de bâtiments ont porté ce nom. En dernier lieu on peut citer : Une frégate cuirassée (1861-1893), un cuirassé (1913-1942)  et la frégate présentée ci-dessous.

En chantier le 15 décembre 2010 en tant que frégate ASM. Mise à flot le 18 septembre 2013. Livrée à la Marine le 12 juin 2015. En service le 2 décembre 2015.

Ecusson en tissu :

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AUVERGNE

Du nom d'un région située au coeur du massif central en France.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un dragueur auxiliaire réquisitionné (1915-1916) et la frégate présentée ci-dessous.

Début du chantier en août 2012 en tant que frégate ASM.  Mise à flot le 2 septembre 2015. livrée à la Marine le 11 avril 2017. En service le 14 février 2018.

Ecussons en tissu :

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LANGUEDOC

Du nom de la région du sud de la France, qui se divise en haut Languedoc et bas Languedoc.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un vaisseau (1766-1799), un pétrolier (1937-1940) et la frégate présentée ci-dessous.

En chantier le  ? en tant que frégate ASM. Mise à flot  en juillet 2014. Livrée à la Marine en mars 2016. En service le 4 juillet 2017.

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Ecussons en tissu :

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BRETAGNE

Du nom de la province située à l'ouest de la France.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un vaisseau (1766-1793) - Trois vaisseaux mixtes (Entre 1885 et 1910) - Un transport (1910-1912) - Un navire hôpital réquisionné ( 1914-1919) - Un cuirassé (1913-1940) - La frégate présentée ci-dessous.

En chantier: octobre 2013 en tant que frégate ASM.   - Mise à l'eau le 16 septembre 2016 - Livrée à la Marine le 18 juillet 2018. En service le 30 août 2018.

L'homologation du motif symbolique, a été faite par décision n° 1710/ARM/CEM du 23 octobre 2017 : Rondache d'azur bordée d'une gumène d'argent à l'ancre stylisée de fer, accompagnée en chef de l'inscription en lettres capitales avec empattement d'argent "FREGATE" à dextre et "BRETAGNE" à senestre, en pointes de l'inscription en lettres capitales avec empattement du même "POTIUS MORI" à dextre et "QUAM FOEDARI" à senestre, chargée d'un écu d'argent à trois hermines de sable brochant la verge de l'ancre et accompagné de six rais flamboyants d'argent entre l'écu et les bras de l'ancre, trois mouvants à dextre du chef et trois mouvants à senestre du chef.

La signification de la devise est : "Plutôt la mort que la souillure" ou "Plutôt la mort que le déshonneur".

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Ecusson en tissu :

NORMANDIE

Du nom de la province située au nord-ouest de la France et bordée par la Manche.

Bâtiments de la M.N ayant porté son nom : Une frégate cuirassée (1860-1971), un patrouilleur auxiliaire ex chalutier réquisitionné (1915-1918) et la frégate présentée ci-dessous.

Chantier DCNS Lorient en 2014 en tant que frégate ASM. Mise à flot le 1er février 2018. Livrée à la Marine le 17 juillet 2019. En service actif  le 3 juin 2020.

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Ecussons en tissu :

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ALSACE

Du nom de la province située à l'Est de la France et limitrophe de l'Allemagne et de la Suisse.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un vaisseau (1670-1696) - Un croiseur auxiliaire X84 réquisitionné (1939-1945) - La frégate présentée ci-dessous.

Chantier juin 2016 en tant que frégate A.A.  Mise à l'eau le 18 avril 2019 .

Emblème accepté par décision 1534/ARM/CEMM du 26 juillet 2019, avec la description héraldique suivante : Rondache d'azur focé bordée d'une gumène d'or, à l'ancre de marine de fer accompagnée à la pointe de l'inscription en lettres capitales avec empattements d'or " FREGATE" à dextre et "ALSACE" à senestre chargée en coeur du blason de l'Alsace "écu français ancien de gueules à la bande d'argent accompagnée de 2 cotices fleuronnées du même accompagnée de six couronnes d'or ordonnées en orle, trois en chef et trois renversées en pointe", accostée de deux cigognes affrontées au vol étendu.

Ecusson en tissu :

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Du nom de la province située au Nord-Est de la France.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un cuirassé (1913-1953) - La frégate présentée ci-dessous.

Chantier le 15 mai 2019 en tant que frégate A.A.

Mise à l'eau le 13 novembre 2020. Entrée en service le 13 novembre 2023.

Ecusson en tissu :

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Frégates type horizon

Les frégates Horizon ont pour mission principale de participer à la défense antiaérienned'un groupe aéronaval,ou d'assurer la protection d'une zone ou d'un convoi contre des attaques aériennes ou de missiles.

Deux exemplaires ont été construits : FORBIN et CHEVALIER PAUL.

Ce type de bâtiments n'a jamais, à ma connaissance, fait réaliser d'insignes métalliques. Seuls existent des tissus (patchs). Pour chacunes de ces frégates j'ai fait figurer le tissu symbolique.

 

Du nom de Claude Forbin officier de Marine.  Il participe tout d'abord aux campagne contre les pirates barbaresques menées en Méditerranée par d'Estrées et Duquesne.   En 1685, il sert dans la flotte chargée d'emmener un ambassadeur et plusieurs jésuites auprès du roi de Siam. Sur place pendant trois ans, il est nommé amiral et général du roi de Siam, avant de regagner Pondichéry puis la France. En 1689, il est placé sous les ordres de Jean Bart avec qui il s'adonne à la guerre de course. Promu un peu plus tard capitaine de vaisseau. Pendant la  guerre de la ligue d'Augsbourg  Forbin sert sous les ordres de Tourville au cap Béveziers (en 1690), à la défaite de la Hougue (en 1692) et lors de la prise du convoi de Smyrne au large de Lagos (en 1693). Dans les années qui suivent, il capture encore plusieurs navires avant d'être fait chevalier de Saint-Louis en 1699.  Il reprend du service pendant la guerre de succession d'Espagne, en Méditerranée, en mer du Nord et dans la Baltique. Il est élevé au grade de chef d'escadre en 1707. Il quitte la Marine en 1710.

Bâtiments ayant porté son nom : Un aviso à hélice (1859-1885) - Un croiseur (1888-1921) - Un torpilleur (1928-1952) - Un escorteur d'escadre (1955-1982)  - La frégate de défense aérienne classe horizon présentée ci-dessous.

 

En chantier le 16 janvier 2004. Mise à flot le 10 mars 2005. Livrée à la Marine le 19 décembre 2008; Service actif le 14 octobre 2010.

 

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Sa symbolique  a été homologuée M 1082 par note 127 CEMM/Cab du 28-02-2006.

Ecusson en tissu :

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CHEVALIER PAUL

Du nom d'un célèbre marin marseillais qui parvint au grade de Lieutenant Général (1597-1667).

Bâtiments ayant porté ce nom : Un contre torpilleur (1932-1941), un escorteur d'escadre (1953-1971) et la frégate type horizon présentée ci-dessous.

En chantier le 17 janvier 2005. Mise à flot le 12 juillet 2006. Livrée à la Marine le 29 décembre 2009. Service actif le 10 juin 2011.

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Sa symbolique a été homologuée M 1087 par note 0-31243-2007 CEMM/Cab du 09-05-2007.

Ecusson en tissu :

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Frégates ASM, type Georges Leygues

   Ces bâtiments classés corvettes lors de leur conception, ont été rebaptisés frégates en 1988. Ils ont été construits à l'arsenal de Brest.

  Caractéristiques générales : Longueur 139 mètres. - Largeur 14 mètres. Déplacement à pleine charge 4.500 tonnes. - Deux hélicoptères WG.13 Lynx peuvent y être embarqués. Les installations aviation comprennent une plateforme hélicoptères de 21 mètres sur 12,20, munie d'une grille d'accrochage après le poser, un hangar de 13,30 mètres de long sur 11,10 de large, un système d'aide à l'appontage (IPD/BRH) et un système de manutention d'hélicoptères (SPHEC).

A ce jour trois de ces frégates ont été désarmées (Georges Leygues, Montcalm et Dupleix).

Du nom de Hervé de Portzmogueur (dit Primauguet), officier de marine et corsaire breton. Célèbre par le combat de son navire la Cordelière, contre le navire Régent anglais, aux abords de Brest en 1512).

Bâtiments ayant porté son nom : Un brick-aviso (1830-1854) - Une corvette (1850-1886) - Un croiseur (1882-1901) - Un transport frigorifique (1919-1922) - Un croiseur (1924-1942) - La frégate présentée ci dessous.

Primauguet ("1475"-1512)

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Mis en chantier le 19-11-1981. Lancé le 17-3-1984. En service le 5-11-1986. Basé à Brest.

Ses insignes : Homologation M 840 par décision 92 EMM/Cab du 07-02-1985.

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Ecussons en tissu :

Du nom de Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte, officier de marine français. Au cours d'une carrière de plus de 50 années il prit part à 28 campagnes (dont celle de la guerre de 7 ans et celle de l'indépendance des Etats-Unis). Il fut élevé au grade de lieutenant général des armées navales en juillet 1782.

Bâtiments ayant porté son nom :  Un aviso à hélice (1859-1892) - Un croiseur (1924-1943)- La frégate ASM (présentée ci-dessous.

Lamotte-Picquet (1720-1791)

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Mis en chantier le 12-2-1982.  Mis à flot le 6-2-1985 à Brest, puis coque transférée à Lanester (Lorient) pour achèvement.  En service le 18-2-1988. Affecté tout d'abord à Brest, puis à compter de 1992, à Toulon.  En 2007 revient à Brest.

Ses insignes : Homologation M 857 par décision 356 EMM/Cab du 30-04-1986.

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Ecusson en tissu :

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Frégates type La Fayette

    5 bâtiments (La Fayette - Surcouf - Courbet - Aconit et Guepratte) désignés auparavant en tant que  "frégates furtives", ont été construits par l'arsenal de Lorient. Leurs missions sont celles de règlement de crises hors d'Europe et de soutien pour opérations spéciales. Leur longueur est de 125 mètres de long pour 15,4 de large. Leur déplacement  à pleine charge est de 3.600 tonnes. Les installations aviation comprennent à l'arrière : une plateforme pour hélicoptère Panther, un hangar pour l'abriter, le système SAMAHE pour sa manutention et un radar d'appontage.

A ce jour, un seul de ces bâtiments (Surcouf) sur les 5 construits,  a fait réaliser un insigne en broche. Pour les autres, seul un tissu (patch) a vu le jour.

Du nom de Gilbert du Motier marquis de la Fayette. Nommé général par Georges Washington, il a joué un rôle décisif aux côtés des Américains lors de leur guerre d'indépendance, contre le pouvoir britannique, lors de la victoire de Yorktown le 19 octobre 1781.

Bâtiments ayant porté son nom : Un transport-hôpital (1914 1920) - Un porte-avions ( 1951-1963) , la frégate furtive présentée ci dessous.

En chantier le 15 décembre 1990. Mise à l'au le 13 juin 1992. En service le 22 mars 1996.

Sa symbolique a été homologuée M 951 par décision 197  CEMM/Cab du 09-04-1993.

Ecussons en tissu :

Du nom de Robert Surcouf, capitaine corsaire. Embarqué dès l'âge de 13 ans, il a harcelé durant toute sa vie maritime les marines marchandes et militaires britanniques, non seulement sur les mers d'Europe mais également sur celles de l'Inde. 

Bâtiments ayant porté son nom : Un aviso à hélice (1858-1885) - Un croiseur (1888-1921) - Un sous-marin  (1929-1942) - Un escorteur d'escadre (1953-1971) - La frégate furtive présentée ci-dessous.

Robert Surcouf (1773-1827)

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Frégate mise en chantier à Lorient le 3-7-1993. Lancée le 12-3-1994. En service le 7-2-1997 et basée à Toulon.

Son insigne métallique : Homologation M 957 par décision 232 CEMM/Cab du 29-04-1994.

Nota : Insigne numéroté au verso et réalisé par la firme Arthus Bertrand en 1994, à l'initiative du commissaire de 1° classe MESQUI. Cet objet qui mesure 42 mm de haut a été fabriqué à 200 exemplaires. Comme indiqué  il est numéroté au verso (de 1 à 167 : réservés par une gravure nominative, à l'équipage d'armement du Surcouf - de 168 à 200 :  non nominatifs). Le moule de l'insigne a été rendu impropre à une nouvelle édition et a été restitué à la frégate, de façon à garantir l'unicité de la série . De plus, chaque insigne est accompagné d'un certificat sur papier, papier sur lequel est tamponné le n° de l'objet  et au bas du texte est apposée la signature du commissaire du bord.

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Ecussons en tissu :

COURBET

Du nom d'Amédée Courbet officier de Marine (1827-1885); Après le massacre opéré par les "pavillons noirs" en mai 1883 dans ce qui deviendra l'Indochine, il arrive à bord du bâtiment Bayard dans ce pays, et va détruire de nombreux forts et mener de nombreux comabats et soumettra les insurgés. Après avoir été élevé au grade de vice-amiral le 1er mars 1884, il est élevé à celui d'amiral le 18 septembre de cette même année. Il décède du choléra en extrème-orient à bord du Bayard le 15 août 1885.

Bâtiments ayant porté son nom :  Un cuirassé (1882-1910), un cuirassé (1911-1944) et la frégate présentée ci-dessous.

En chantier le 15 septembre 1993. Mise à l'eau le 12 mars 1994. En service le 1er avril 1997.

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Sa symbolique a été homologuée M 966 par décision 221 CEMM/Cab du 25-04-1995.

Ecussons  en tissu :

ACONIT

Du nom de la sous-espèce de plantes de la famille des ranunculaceae. L'Aconit est une plante extrèemement toxique, pouvant entrainer la mort.

Bâtiments ayant porté son nom :  Une corvette d'origine britannique transférée aux FNFL (1941-1947), Un dragueur de mines, ex AMS américain transféré (1953-1977), une frégate type F65 (1970-1997) et la frégate présentée ci-dessous.

Mis en chantier le 5 août 1996. Mise à l'eau le 8 juin 1997. En service le 3 juin 1999.

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Sa symbolique a été homologuée M 1023 par décision 164  CEMM/Cab du 10-03-1998.

Description: Motif circukaire d'argent bordé d'un cordage d'or représentant en son centre une ancre de marine épargnée contournée d'or. Deux tiges d'aconit aux feuilles de sinople et aux fleurs d'azur partent de la pointe de l'ancre et remontent vers le chef, le tout brochnat l'ancre ainsi que le jas à dextre et à senestre. L'ancre de marine est accompagnée à dextre de la médaille de la libération et à senestre de la croix de guerre 1939-1945. Au chef, en arc de cercle, l'inscription en lettres capitales d'or "FREGATE" et en chanmpagne, en arc de cercle, l'inscription en lettres capitales d'or "ACONIT".

Ecusson en tissu :

Du nom d'Emile Guepratte (1856-1939) officier de Marine. Contre-amiral il commande en 1915 au grade de contre-amiral (depuis septembre 1912) la division de complément de l'armée navale opérant dans les Dardanelles. Le 18 mars 1915, son pavillon sur le Cuirassé Suffren, il entre le premier dans le détroit des Dardanelles lors de la tentative de passage en faorce franco-anglaise. Son courage n'est pas récompensé car son bâtiment est gravement endommagé et il perd 4 cuirassés dans les champs de mines. Relevé de son commandement en mai 1915 il se retrouve préfet maritime à Bizerte. Elevé au grade de vice-amiral le 10 septembre 1915. Présent à Brest à la fin de la guerre, il contribue grâce à son prestige personnel à bloquer les tentatives de mutinerie qui secouent la Flotte lors de l'agitation révolutionnaire de 1919. 

Bâtiments ayant porté son nom : Escorteur d'escadre (1954-1985) et la frégate présentée ci-dessous.

 Source de la photo : Marine nationale.

En chantier le 1er octobre 1998. Mise à l'eau le 3 mars 1999. En service le 27 octobre 2001.

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Sa symbolique a été homologuée M 1043 par décision 352 CEMM/Cab du 10-10-2000.

Ecussons en tissu :

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Frégates de surveillance, type Floréal

   Six  frégates (Floréal - Prairial - Nivôse - Ventôse - Vendémiaire et Germinal) ont été construites à Saint-Nazaire par les chantiers de l'Atlantique. Elles sont chargées de missions diverses (Humanitaire, police des pêches, diplomatique ou policière). Caractéristiques générales : Longueur 93,50 mètres pour 14 de large. Déplacement à pleine charge 2950 tonnes. Les installations aviation comprennent : Une plateforme pour un hélicoptère Panther, un hangar pour l'abriter, le système SAMAHE pour sa manutention et un radar d'appontage.

  A ma connaissance, seules  les Floréal, Prairial et Ventôse ont fait réaliser un insigne en broche. Les autres bâtiments se sont contentés de faire fabriquer des porte-clés ou des décors en métal pour boucles de ceinture. Par contre des tissus (patchs) existent. 

De Floréal, huitième mois du calendrier républicain. 

Bâtiments ayant porté ce nom : Un sous-marin (1907-1918) - La frégate présentée ci-dessous.

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Frégate construite à Saint-Nazaire à/c d'avril 1990. Lancée le 6-10-1990. Entrée en service actif le 27-5-1992. Basée à l'île de la Réunion (Port des galets).

Son insigne métallique : Homologation M 925 par décision 441 CEMM/Cab du é7-11-1990.

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Ecusson en tissu :

De Prairial, neuvième mois du calendrier républicain.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un sous-marin (1908-1918) - La frégate présentée ci-dessous.

Frégate mise en chantier à Saint-Nazaire à/c de septembre 1990. Lancée le 16-03-1991. Entrée en service actif le 20-5-1992. Basée actuellement à Tahiti (Papeete - Fare Ute).

Son insigne métallique : Homologation M 938 par décision 371 CEMM/ Cab du 11-10-1991.

 Il existe en version rondache FIA.  

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De Ventôse, sixième mois du calendrier républicain.

Bâtiments ayant porté ce nom : Un sous-marin (1907-1920) - La frégate présentée ci-dessous.

Frégate mise en chantier à Saint-Nazaire le 28 juin 1991. Lancée le 14 mars 1992. Entrée en service actif le 5 mai 1993. Basée actuellement à Fort de France (Martinique).

Son insigne métallique : Homologation M 946 par décision 378 CEMM/cab du 09-10-1992.

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Ecusson en tissu :

De Germinal, septième mois du calendrier républicain.

Bâtiments ayant porté ce nom : Une canonnière (1795-1796) - Un sous-marin (1907-1922) -  La frégate présentée ci-dessous.

Frégate mise en chantier le 17 août 1992. Mise à l'eau effectuée le 14 mars 1993. Entrée en service actif le 17 mai 1994. Basée à Fort de France.

Son insigne métallique : Homologation M 952 par décision 268 CEMM/Cab du 17-06-1993.

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Ses écussons en tissu :

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VENDEMIAIRE

De vendémaire, premier mois du calendrier républicain (du 22 septembre au 21 octobre, environ).

Bâtiments ayant porté son nom : Un sous-marin (1907-1912) et la frégate présentée ci-dessous.

Chantier de St Nazaire en janvier 1992. - Lancée le 23 août 1992. - En service le 21 octobre 1993.

Sa symbolique a été homologuée M 950 par décision 158 CEMM/Cab du 02-03-1993.

Ecusson en tissu :

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De nivôse, quatrième mois du calendrier républicain français. Il correspondait environ à une période allant du 21 décembre au 19 janvier.

Bâtiments ayant porté ce nom : Une canonnière en 1795. - Un sous-marin (1912-1921) -  Un pétrolier (1934-1943) - La frégate présentée ci-dessous :

Construction en 1990 aux chantiers de l'Atlantique de St Nazaire. Mise à l'eau le 10 août 1991. En service le 16 octobre 1992.

Homologation de sa symbolique :  M 942 par décision 171 CEMM/Cab du 24-02-1992.

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Ecussons en tissu :

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Frégates de défense et d'intervention (FDI)

(En attente de construction de ces bâtiments)

Affichant un déplacement de 4.500 tonnes, pour une longueur de 122 mètres et une largeur de 18 mètres, une FDI sera en mesure de naviguer la vitesse de 27 noeuds. Mise en oeuvre par un équipage de 125 marins, elle pourra accueillir 28 passagers à son bord. Son autonomie sera de 45 jours.

 Ce sont les premières frégates à bénéficier d’une architecture numérique innovante leur permettant de s’adapter en continu aux évolutions technologiques et opérationnelles, ce qui les rend capables de faire face aux menaces actuelles et futures, et d’assurer le traitement de données de plus en plus nombreuses », explique Naval Group. Et elles seront également les premières à être nativement protégées contre les menaces cyber, grâce notamment à la redondance de leurs systèmes informatiques, via deux Data Centers qui hébergeront l’ensemble de leurs applications [qui représentent plus de 20 millions de lignes de code]. Ce qui fait que, sur chaque FDI, il faudra installer 300 km de câbles.

« La FDI inaugure le concept de système dédié à la lutte contre la menace asymétrique. Situé derrière la passerelle, il dirigera la lutte contre les menaces aériennes et de surface, notamment les minidrones et les embarcations piégées », précise par ailleurs Naval Group.

S’agissant de l’armement, et dotés du nouveau radar Seafire ainsi que d’une suite de gierre électronique développés par Thales, les FDI seront dotées de missiles anti-navires Exocet MM40 B3C, de missiles antiaériens Aster 15 et Aster 30, de torpilles anti-sous-marines MU90 et de systèmes d’artillerie. Elles pourront embarquer simultanément un hélicoptère et un drone aérien et recevoir des forces spéciales, avec deux embarcations pour commandos marine.

Le programme ayant été lancé, il restait à connaître les noms que porteront les cinq FDI de la Marine nationale. Et il a décidé de rendre hommage aux amiraux qui jouèrent un rôle déterminant dans l’histoire de la « Royale » au XXe siècle.

En effet, Mme Parly a annoncé que la première FDI sera baptisée « Amiral Ronarc’h ». Le souci est que deux amiraux ont porté le même nom et le même prénom… Mais il s’agit en réalité de l’amiral Pierre-Alexis Ronarc’h [1865-1940], qui commanda la brigade des fusiliers-marins de Lorient durant la Première Guerre Mondiale. Cette unité s’illustra notamment lors de la bataille de Dixmude [Belgique], au cours de laquelle elle perdit près de la moitié de ses effectifs. En 1919, il devint chef d’état-major général de la marine.

À noter que, si sa construction n’avait pas été abandonée en 1996, il avait été question de donner le nom de l’amiral Pierre-Alexis Ronarc’h à une sixième frégate de type La Fayette.

Texte emprunté au site : "Zone militaire".

Amiral  RONARC'H

 Pierre-Alexis Ronarc'h, né le 22 février 1865 à Quimper et mort le 1er avril 1940 à Paris.
À 15 ans et demi, il est admis à l'École Navale.
Il est lieutenant de vaisseau à 24 ans et il participe à la campagne de Chine en 1900 en tant que Commandant en second d'un détachement Français de 160 Marins qui résiste à la révolte des boxers.

À 42 ans, il est le plus jeune Capitaine de Vaisseau de la Marine Française.
En juin 1914, il accède au grade de Contre-Amiral et est désigné comme Commandant des Fusiliers-Marins en cours de formation à Lorient.
Il dirigera la brigade jusqu'à sa dissolution le 6 novembre 1915.
Il est promu vice-amiral, puis chef d'état-major de la Marine en 1919.

La brigade Ronarc'h participe donc jusqu'à la fin du mois d'octobre 1914 à une défense héroïque de Dixmude aux côtés de l'armée belge et en s'opposant à des troupes ennemies bien supérieures en nombre.
La position devenant critique, l'armée belge décide d'inonder la région par les écluses, ce qu'elle parvient à faire.
Dixmude tombe mais l'avance allemande est enrayée.
Les pertes de la brigade Ronar'ch sont très importantes, de l'ordre de l'effectif initial, mais la mission est maintenue par les renforts d'effectifs.

Les Marins de la Brigade Ronarc'h se battront sur le front de Belgique jusqu'à la dissolution de la Brigade en novembre 1915.
Quelques volontaires vont alors constituer un Bataillon de Fusiliers-Marins (850 hommes) qui se battra avec l'armée de terre jusqu'à la fin de la guerre notamment près du Chemin des Dames à Laffaux.

La FDI portant ce nom a été mise sur cale à Lorient le 24 octobre 2019. Mise à l'eau le 7 novembre 2022. 

 Ecussons en tissu :

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Pétroliers -ravitailleurs d'escadre (P.R.E), type Durance

   Ils ont été conçus afin de pouvoir ravitailler en carburant et en vivres et en même temps, jusqu'à trois bâtiments (2 à couples et 1 en flèche). D'une longueur de 157 mètres sur 21 de large, ces pétroliers-ravitailleurs ont un déplacement à à vide de 7800 tonnes pour 17.900 à pleine charge. A l'arrière de chacun d'eux, une plateforme et un hangar pour un hélicoptère sont installés. Deux de ces bâtiments (Var et Marne), ont été emménagés ensuite comme bâtiments de commandement (P.C.R).

Sur les 5 unités construites, trois ont été désarmées (Durance Var et Meuse).

Du nom d'un cours d'eau : la Marne. Située à l'Est du bassin parisien et longue de 514 km. Elle prend sa source au plateau de Langres et se jette dans la Seine entre Charenton-le-pont et Alforville.

Quelques bâtiments ayant porté ce nom : Une corvette (1826-1841) - Un transport (1855-1894) - Un aviso (1916-1945) - Un dragueur de mines (1945-1957) - Le PRE présenté ci-dessous. 

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Mis sur cales à l'arsenal de Brest le 4-8-1982. Lancé le 2-2-1985. En service le 16-1-1987.

Son insigne : Homologation M 861 par décision 504  EMM/Cab du  20-06-1986.

Ecusson en tissu :

Du nom d'un cours d'eau : la Somme. Sa source est située dans le département de l'Aisne à 86 mètres d'altitude. Sa longueur est de 245 km. Elle se jette dans la Manche en baie de Somme.

Bâtiments ayant porté ce nom : Une flûte (1729-1736) - Une autre flûte (1736-1745) - Une corvett de charge (1840-1851) -  Un transport (1856-1887) - Un aviso (1917-1941) - Un aviso-dragueur (1946-1961). Le PRE présenté ci-dessous.

Mis sur cales aux Forges et chantiers de la Méditerranée à la Seyne sur mer le 3-5-1985. Lancé le 3-10-1987. En service le 7-3-1990.

Son insigne : Homologation M 889 par décision 230 EMM/Cab du 11-08-1988.

Ecusson en tissu :

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Bâtiments ravitailleurs de forces

4 de ces B.R.F destinés à remplacer les pétroliers ravitailleurs type Durance, sont et seront construits à Saint Nazaire. Le premier de la série est le Jacques Chevallier. Les 3 autres porteront les noms de : Jacques Stodsskopf, Emile Bertin et Gustave Zédé.

D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], le BRF a une capacité d’emport de 1500 tonnes de fret et de 13’000 m³ de carburants. Doté d’une double coque [contrairement aux BCR actuels…], il dispose d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents lui permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique pour 1 hélicoptère NH90 et 1 drone.. Enfin, il est armé de deux systèmes RAPIDFire de 40 mm.

Ingénieur du Génie maritime, spécialisé dans l'architecture navale et la technologie nucléaire, il a été l'une des figures importantes du développement de la propulsion nucléaire navale en France, avec la conception des moteurs des sous-marins de la classe "le redoutable".

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Bâtiment mis en chantier le 16 décembre 2021. Mis à l'eau le 29 avril 2022. 

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Jacques Stosskopf

Jacques Camille Louis Stosskopf, était né à Paris le 27 novembre 1898 et mort exécuté le 1er septembre 1944 au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Cétait un ingénieur général du génie maritime français, membre de la résistance française et héros de la Seconde Guerre mondiale.

La première découpe des toles de ce bâtiment ont eté effectuées en février 2022.

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Louis-Émile Bertin dit Émile Bertin, né le 23 mars 1840 à Nancy et mort le 22 octobre 1924 à La Glacerie (Manche), était un savant, ingénieur du génie maritime et inventeur français.
Auteur de nombreuses innovations dans la marine militaire et civile, Émile Bertin fit les plans et participa à la construction d'environ 150 bâtiments de surface. Créateur de la marine militaire japonaise durant l'ère Meiji1 — il passa quatre ans au Japon —, il fut ensuite à la tête des constructions navales françaises pendant une décennie.
Il conduisit ainsi la France, dès 1898, au deuxième rang des marines mondiales, derrière le Royaume-Uni. Il est l'auteur de plus de 50 ouvrages ou mémoires scientifiques et techniques.

Bâtiment ayant porté son nom : Un croiseur (1933-1951) et le futur BRF dont il est question ici.

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Gustave Alexandre Zédé est né à Paris le 15 février 1825 et décédé dans cette même ville le 26 avril 1891. Il est deuxième au concours d'entrée à l'école Polytechnique le 1er novembre 1843. Élève à l'école d'application du Génie Maritime le 1er octobre 1845, sous-ingénieur de troisième classe le 1er octobre 1847, sous-ingénieur de deuxième classe le 1er décembre 1849 puis sous-ingénieur de première classe le 13 avril 1854, à la direction des constructions navales du deuxième arrondissement maritime à Brest.

Ingénieur de deuxième classe le 10 janvier 1863, il est chef du premier bureau, constructions navales, à la quatrième direction du matériel, dirigé par Dupuy de Lôme. Il est membre adjoint du comité de l'artillerie de la marine et des colonies, depuis sa création le 9 avril 1864. C'est lui qui a tracé les plans du Gymnote (1er sous-marin français). Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1866. Ingénieur de première classe le 1er janvier 1869.

. Il est nommé le 1er octobre 1880, directeur des constructions navales. 

Bâtiments ayant porté son nom : Un sous-marin 1893-1911 - Un sous-marin (1913-1938 - Un ravitailleur de sous-marin (1948- 1971) - Le futur BRF dont il est question ici.

Bâtiment de soutien à la plongée

Construit au chantier des Constructions mécaniques de Normandie à Cherbourg, l'Alizé est mis à l'eau le 26-11-2004. Au service actif à Toulon le 28-11-2005.

Ce bâtiment d'une longueur de 60 mètres et d'un déplacement variant de 1.100 à 1.700 tonnes, comporte une plateforme d'appontage pour hélicoptère Marine.

Une vingtaine d' insignes  numérotés et réalisés en argent, existent pour ce bâtiment. La vue de l'insigne représente un requin-marteau  et  je ne possède pas ce dernier.

Homologation de la symbolique : M 1079 par note 169 CEMM/Cab du 24-10-2005.

Ecusson en tissu :

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Bâtiment d'essais et de mesure

MONGE

Du nom de Gaspard Monge, mathématicien et homme politique français.

Bâtiments ayant porté son nom : Frégate à roue (1843-1845) - Aviso à hélice (1856-1868) -Sous marin (1908-1915) - Sous marin (1929 -1942).

En chantier à Saint Nazaire à compter du 26 mars 1990. Lancé le 06-10-1990; Armé le 4 novembre 1992.

Mission principale : trajectographie et observation radar et optique des tirs de missiles balistiques ou tactiques.

Autre mission : Surveillance de l'espace.

Caractéristiques : 230 m. de long - Propulsion par 2 Diesel SEMM Pielstick. Vitesse environ 17 noeuds. - 13 radars (trajectographie - recherche aérienne - navigation)

Possède une plateforme  et deux hangars pouvant abriter chacun un gros hélicoptère.

A ce jour, aucun insigne métallique intéressant ce bâtiment n'a vu le jour. Seuls des écussons en tissu existent.

Ecussons en tissu :

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Patrouilleur polaire L'Astrolabe

Quelques bâtiments ayant porté ce nom : Une frégate (1782-1788) -  Une Corvette (181811-1852) -  Une goélette ( 1816-1845) - Bâtiment hydrographique (1919-1944) - Patrouilleur ( 1944-1954) - Patrouilleur (1963- 1989 ) - Le patrouilleur polaire ci-dessous.

Patrouilleur et navire logistique français armé par la Marine nationale. Utilisé pour le ravitaillement polaire, il est rattaché aux terres australes et antartiques françaises. Affrété par l'institut polaire Paul-Emile Victor. Il est classé en tant que brise-glace. 

Construit aux chantiers PIRIOU dès le 16-12-2015 - Lancé le 11-07-2017. En service en 2018.

Armement : 2 mitrailleuse de 12,7 - 2 mitrailleuses de 7,62.

4 moteurs diesel - Vitesse 15 noeuds. 

Une plateforme pour hélicoptère.

21 marins et 39 passagers.

Pas d'insigne métallique connu à ce jour. Seul un tissu a vu le jour .

Ecusson en tissu :