(Site dédié aux insignes brochés de l'aéronautique navale)
Les 4 patrouilleurs hauturiers, classe d'Entrecasteaux
Prenant la place des ex BATRAL, 4 BSAOM (bâtiments de soutien et d'assistance outremer) ont été développés et produits par Kership (co-entreprise Piriou et DCNS).
Cette classe de bâtiments porte le nom du navigateur français Antoine d'Entrecasteaux.
Déplacement 1500 tonnes à vide, 2300 à pleine charge.
Longueur 65 mètres - Vitesse 15 noeuds.
Armement 2 mitrailleuses de 12,7 et éventuellement d'un drone.
Ces 4 bâtiments portent les noms suivants : d'Entrecasteaux - Bougainville - Champlain et Dumont d'Urville et sont basés respectivement en Nouvelle Calédonie (Nouméa) - Tahiti (Papeete) - Ile de la Réunion (Pointe des galets) et Martinique (Fort de France)<<;
Selon Chantal Péchoux, manager B2M à la DGA, leur mission sera : « Assurer l’ensemble des actions de l’État en mer : la surveillance et la protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations notamment en cas de catastrophes naturelles, la projection de forces de police ou de gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic, la piraterie ou encore la police des pêches".
----------------------------------------
Du nom d'Antoine, Reymond, Joseph, Bruny d'Entrecasteaux, officier de Marine. Il entre dans cette arme en 1754 à l'âge de 15 ans. Il participe ensuite dans l'escadre de La Galissonnière au début de la guerre de 7 ans. Enseigne de vaisseau en 1757 - Lieutenant de vaisseau en 1770 - Commandant de la frégate "l'oiseau" en 1778. Capitaine de vaisseau en 1779 . Gouverneur général des Mascareignes (La réunion) en 17899. A la demande de Louis XVI il part de Brest en 1791 à la tête de 2 frégates (La Recherche et l'Espérance) à la recherche de l'expédition de La Pérouse. L'expédition ne permet pas de retouver des traces de La Pérouse (qui lui, avait fait naufrage à Vanikoro). Quant à Antoine d'Entrecasteaux (au grade de contre amiral à cette époque) atteint du scorbut, succombe en mer le 20 juillet 1793.
Bâtiments ayant porté son nom : Un aviso à hélice (1838-1884) - Un croiseur (1896-1927) - Un aviso colonial (1931-1942) - Un bâtiment hydrographique (1970-2008) - Le BSAOM présenté ci-dessous.
Mis en chantier le 28 -08-2014 - Lancé le 31-07-2015 - En service le 31-08-2016.
Basé à Nouméa (Nouvelle Caledonie).
----------------------------------------
Du nom de Louis Antoine de Bougainville. Vice-amiral et explorateur français.
Bâtiments ayant porté son nom : Un Corsaire (1797-1800) - Un brick (1832-1856) - Un aviso (1859-1889) - Une corvette d'instruction (1889-1920) - Un aviso colonial (1931-1940) - Un BTS (1986-2009) - Le BSAOM présenté ci-dessous .
Commande passée le 30-12-2013 - Lancé le 26-02-2016 - En service le 16-12-2016.
Basé à Papeete (Tahiti).
------------------------------------------
Du nom de Samuel Champlain : Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594)[, il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau Brunswick et cap Cod) Il nomme définitivement la "Nouvelle-France " 1607 en l'inscrivant sur une carte de 1607 représentant l'Acadie. Champlain enracine la première colonie française permanente, à Port Royal d'abord , puis à Québec ensuite, qu'il a fondée le 3 juillet 1608.
Bâtiments ayant porté son nom : Un croiseur (1872-1893) - Un transport frigorifique (1919-1942) - Un BATRAL (1973-2004) et le BSAOM présenté ci-dessous.
Début de construction en 2016 - Lancé le 22 août 2016 - En service le 4 juillet 2017.
Basé à la Pointe des galets (Ile de la Réuion).
A ce jour, pas d'insigne métalique connu, seuls des tissus et "coins" existent
Ecussons en tissu :
---------------------------------------
Du nom de Jules, Sébastien, César Dumont d'Urville officier de Marine. En 1840, avec les bateaux Astrolabe et Zélée, il prend possession d'une partie de l'Antarctique qu'il nomme Terre Adélie (rappelant le prénom de son épouse Adélie) en y plantant le drapeau français. Il accède au grade de contre-amiral en 1840. Il décède le 8 mai 1842 lors d'une catastrophe ferroviaire à Meudon.
Bâtiments ayant porté son nom : Un aviso (1877-1897) - Un aviso (1918-1929) - Un aviso colonial (1931-1958) - Un BATRAL (1974-2011) - Le BSAOM présenté ci-deesous.
Chantier en 2017 - Coque assemblée à Gdansk en Pologne. Finitions ensuite à Concarneau - En service ; Juin 2020.
Basé à Fort de France (Martinique).
------------------------------------------------------
Les 6 patrouilleurs outre-mer (POM) classe Félix Eboué
Commandés en 2019, ces patrouilleurs ont pour mission principale d'évoluer dans les collectivités d'Outre-mar. Ils sont répartis comme suit : 2 exemplaires en Nouvelle Caledonie, 2 autres en Polynésie et deux autres à la Réunion.
Ils portent le nom de 6 grands héros ultramarins de la France libre, compagnons de la libération : Auguste Bénébig - Jean Tranape - Teriieroo a Teriierooiterai - Philippe Bernardino - Auguste Techer - Félix Eboué (en notant que le nom de ce dernier exceptionnelement bien que dernier livré, sera le nom donné à cette classe de bâtiments).
Longueur 80 mètres - Largeur 12.
Déplacement 1300 tonnes - Vitesse : 24 noeuds. Propulsion Diesel électrique.
Armement : 1 canon de 20 mm - 2 mitrailleuses de 12,7 - 2 mitrailleuse de 7,62 - 1 drone Airbus ALIACA UAS.
Militaire français né le 30-10-1915 à Nouméa - Compagnon de la libération - Après avoir participé à la bataille de France, il se rallie aux FNFL et participe aux camapgnes d'Afrique du nord (Notamment à Bir-Hakeim). Décédé le 12-08-1993 à Nouméa.
C'est le premier bâtiment de la Marine nationale à porter ce nom.
Construit aux chantiers SOCARENAM à Boulogne/mer.
Lancé le 15-10-1921 - Admis au service actif le 25 juillet 2023.
Basé à Nouméa.
A ma connaissance, aucun insigne métallique n'a été réalisé à ce jour. Seuls sont apparus des tiisus ainsi que des coin's.
Ecussons en tissu :
----------------------
Teriieroo a Teriierooiterai
Teriieroo a Teriierooiterai naquit le à Punaauia sur l'île de Tahiti. Il est le descendant des chefs coutumiers de Polynésie.
Après des études à Papeete, il devient postier, puis instituteur.
En 1900, le gouverneur général de la Polynésie française, Édouard Petit, le nomme chef du district de Papenoo à Tahiti. Teriieroo restera chef de district toute sa vie. Il sera même un des rares Polynésiens élu lors d'élections locales.
Il prend une part très active au ralliement des Établissements Français d'Océanie à la France Libre. Du 4 au , après l'éviction du gouverneur Chastenet de Géry, un gouvernement provisoire est formé dont les membres sont Édouard Ahnne, Georges Bambridge, Georges Lagarde et Émile Martin. Teriieroo a Teriierooiterai est fait Compagnon de la Libération le par le général de Gaulle.
En 1947, il démissionne de sa fonction de chef de district pour raison de santé.
Teriieroo a Teriierooiterai meurt le dans sa commune de Papenoo. Il était officier de la Légion d'honneur, ainsi que Compagnon de la Libération.
----------------------------------
Le patrouilleur portant son nom est mis à l'eau à Saint Malo le 6 septembre 2022.la prise d'armement pour essais (PAE) a lieu le 13 mars 1923.Après une période d'essais au lerge de Boulogne sur mer; il est baptisé officiellement le 19 octobre 1923 à Calais. Après cette cérémonie il rejoint Brest le 12 novembre où il est livré à la Marine nationale et quitte ce port le 16 mars 2024 pour rejoindre Papeete en Polynésie française.
Admis au service actif le 17 juillet 2024
----------------------------------------------
Auguste Techer
Né le 17 mai 1912 à Saint Louis (Ile de la Réunion).Engagé volotaire dans l'infanterie coloniale dans l'entre deux guerres se rallie aux aux forces françaises libres en Palestine en juillet 1940. Décédé le 5 septembre 1968.
Futurs patrouilleurs hauturiers
(Source "zone militaire")
Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, la Marine nationale disposera de dix nouveaux patrouilleurs océaniques à l’horizon 2035, ces navires devant progressivement remplacer les « avisos » de type A69 [ou PHM, pour « patrouilleur de haute mer »] ainsi que les trois patrouilleurs de service public [PSP] de type Flamant.
Les sept premières unités ont été commandées par la Direction générale de l’armement [DGA] en novembre dernier, auprès d’un groupement momentané d’entreprises composé de Piriou, CMN et Socarenam. De leur coté, Naval Group a été notifié d’un « marché d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et de réalisation du système de direction de combat » tandis que Thales aura à fournir les équipements électroniques de ces futurs patrouilleurs, lesquels seront livrés à la Marine nationale dès 2026.
Affichant un déplacement de 2000 tonnes pour environ 90 mètres de long, ces navires seront armés par au moins un canon de 40 mm RapidFire 40 CTA [Cased Telescoped Ammunition] et auront la capacité de mettre en oeuvre un hélicoptère [et/ou un drone aérien embarqué]. « Dans un contexte marqué par l’augmentation du trafic maritime et le durcissement des menaces en mer, les patrouilleurs remplissent un spectre très large de missions : soutien à la dissuasion, présence dans les zones de souveraineté et d’intérêt, évacuation, protection, escorte et intervention dans le cadre de l’action de l’État en mer », précise la DGA.
Et d’ajouter : « Adaptés à un environnement semi-permissif, ils se distingueront notamment par une solide capacité de traitement de l’information, une tenue à la mer performante et seront en mesure de mettre en œuvre dans la durée un hélicoptère ou un drone aptes aux missions aéromaritimes ».